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La « Cité interdite » Palais impérial des dynasties Ming et Qing
Palais impérial de Pékin réalisé par le 3e empereur de la dynastie des Ming, Yongle, entre 1407 et 1420, la « Cité interdite » (ou Zijn Chéng, « Cité pourpre interdite ») s’étire au cœur de la capitale chinoise sur une superficie record de plus de 720'000 m2.
Aujourd’hui musée-écrin d’une vaste collection de trésors impériaux témoignant de l’antique civilisation chinoise (le Musée du Palais), il demeure l’un des palais les plus anciens et les mieux conservés de l’Empire, l’un des sites les plus visités en Chine.
Son terme populaire de « Cité interdite » est un héritage de l’époque des grands empereurs chinois qui en interdisaient l’accès au peuple. Jusqu’en 1924, les Chinois n’osaient même pas la regarder.
La construction du palais impérial débute en 1407 et s’égraine au fil de quatorze années, employant entre 200'000 et un million d’ouvriers. Au cœur historique de la capitale, les habitations populaires s’agglutinent autour des 24 successifs souverains des dynasties Ming et Qing qui y règnent ente 1420 et 1911.
Avec leurs famille et leur personnel, les empereurs chinois vivent dans un luxe saisissant : 9'999 pièces (seules les divinités s’autorisaient des demeures de 10'000 pièces), encadrées de 50 hectares de jardins impériaux, trois lacs, des collines (dont la Colline du Charbon où s’est pendu le dernier empereur Ming). Au Sud, la place Tian’anmen, immense, et en son centre, le mausolée de Mao Zedong.
Au tournant du troisième millénaire, la Cite interdite n’échappe pas au socialisme de marché et l’enseigne américaine de vente de café « Starbucks » s’installe en son sein, suscitant une vive polémique. Un symbole s’effondre.
Loin des controverses, la Cité interdite est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1987.
Pour en savoir plus :
UNESCO
Centre du patrimoine mondial, Palais impériaux des dynasties Ming et Qing à Beijing et à Shenyang.
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