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La Colombie rurale : une zone interdite
Si les grandes agglomérations sont dangereuses, les campagnes colombiennes, théâtres de nombreux enlèvements, sont à éviter formellement. Ceux qui envisagent tout de même de s’y rendre doivent respecter de nombreuses règles sécuritaires, énumérées sur le site Internet de la diplomatie française :
° Eviter de pénétrer en Colombie par voie terrestre
Les zones frontalières sont les territoires des Mafias et des groupes armés
° Eviter tout déplacement par voie routière, surtout de nuit.
En 2006, 180 barrages bloquaient les routes colombiennes, tandis que 687 personnes y étaient enlevées. Les liaisons interurbaines aériennes sont recommandées, uniquement avec des compagnies « ayant pignon sur rue ». « Ne font exception à cette règle, dans une certaine mesure, que les îles colombiennes de la Caraïbe (San Andres et Providencia), ainsi que les trajets Bogota-Villa de Leyva (via Tunja) et Bogota-Melgar, à la condition impérative qu’ils s’effectuent de jour et que les voyageurs fassent preuve de prudence (pas de détour par des routes secondaires, pas d’arrêt en rase campagne, etc.). » (Site Internet France-Diplomatie)
° Ne jamais résider, même à titre provisoire, dans des hôtels ou des villas en dehors des agglomérations, même à la périphérie des grandes villes.
La diplomatie française évoque le cas de 22 compatriotes, retenus en otages en août 2007 durent plusieurs heures et volés par des hommes armés dans la propriété qu’ils avaient louée à une quinzaine de kilomètres de Perreira. « Des enlèvements, des agressions et des assassinats sont régulièrement signalés dans des « fincas » et des résidences hôtelières installées en campagne. Seuls les plus grands lotissements fermés et gardés en permanence (« compounds »), situés notamment dans le sud du département Cundinamarca, offrent des conditions de sécurité acceptables. »
Les zones rurales et villes secondaires « fortement déconseillées » par la diplomatie française sont les suivantes :
Le département du Bolivar
Le département de la Guajira
Le département du Cauca
Le département du Huila (y compris le parc archéologique de San Agustin)
Le département du Caqueta
Le département du Guaviare
Le département du Madgalena
Le département du Valle del Cauca
Le département du Choco
Le département du Meta
Le département du Cordoba
Le département du Sucre
Le département du Cesar
Le département du Putumayo
Le département de l’Arauca
Le département du Nariño et du Norte Santander
Le nord-est du Boyaca
Les municipalités les plus périphériques de l’Antiquia
Dans toutes ces régions, la présence de groupes armés illégaux se fait encore sentir.
Toutefois, on ne peut être que surpris par les propositions de trekking figurant – en français – sur le site Internet officiel de l’ambassade de Colombie en France (www.embcolfrancia.com) : « Environ 18 000 kilomètres carrés du territoire colombien sont dotés de belles voies pédestres, construites par les indigènes, rendant possibles d'agréables promenades à travers différentes régions du pays. Ces chemins, qui furent modernisés par la suite par les espagnols à l'époque des colonies, se trouvent aujourd'hui dans des départements tels que Cundinamarca, Boyacá et Santander, et peuvent être parcourus entre trois heures et plusieurs journées de marche. »
Plusieurs de ces régions (Boyacá et Santander) sont fortement déconseillées par la France. Prudence et méfiance donc...
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