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Vidéo : les bagnes de Nouvelle-Calédonie
Avant de devenir le célèbre lieu de vacances que l’on connaît, la Nouvelle-Calédonie accueillait un autre type de métropolitains, les bagnards. Eloignée de tout, inondée de marais, infestée de moustiques, l’île représentait alors pour des centaines de prisonniers la punition suprême.
Pour les autorités françaises, la démarche n’était pas uniquement répressive ; elles espéraient ainsi assainir leur nouvelle colonie et surtout la peupler de « blancs ». Les bagnards, après avoir purgé leur peine, n’étaient pas toujours autorisés à rentrer au pays. Une terre leur était mise à disposition, ils n’avaient pas d’autre choix que de refaire leur vie au bout du monde.
Aujourd’hui désaffectés, les anciens locaux du bagne sont restés intacts ; la petite église, les ateliers de boulangerie et de menuiserie, le sordide « boulevard de la mort » où les réfractaires étaient guillotinés. Au musée de la ville de Nouméa, une exposition permanente revient sur les pas de ces hommes et de ces femmes condamnées à l’exil... à qui la Nouvelle-Calédonie doit beaucoup.
Jusqu'en 1924, la
Nouvelle-Calédonie est restée une terre de bagne pour délinquants,
communards, kabyles ou petits récidivistes français. Ce
sont eux qui ont peuplé l'île, construit ses routes et ses
bâtiments.
Infos pratiques : 21 000 prisonniers ont été détenus
en Nouvelle-Calédonie. Après avoir purgé leur peine, ils
devaient rester sur l'île, parfois toute leur vie.
Bon plan : Le meilleur guide du patrimoine, c'est
Alain Fort, un métropolitain qui n'hésite pas à se grimer.
Téléphone : 81 54 67 ou 26 48 13.
A voir sur Chocolat TV :
Vidéo : les tribus de Nouvelle-Calédonie
Reportage à la tribu de Oua-Tom en Nouvelle-Calédonie.
Photos Nouvelle-Calédonie
Ville de Nouméa, bagnes de Nouvelle-Calédonie.
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