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CHOCOLAT
TV > SUISSE > AEROPORT DE GENEVE
Programme jeunesse diffusé le 07.04.2002 sur la TSR. Un reportage Chocolat TV Productions.
Texte de l'émission :
L’aéroport de Genève, c’est un gigantesque point de relais pour les avions du monde entier. Sur cette piste, 130'000 appareils atterrissent et décollent chaque année. Ils s’envolent pour 76 destinations dans le monde.
A l’aéroport de Genève, des millions de personnes se croisent, entre un café ou deux avions. Un aéroport, c’est un tout petit peu le centre du monde.
Voilà Philippe Roy, l’attaché de presse de l’aéroport de Genève. Il sera notre guide, ça tombe bien, il connaît l’aéroport comme sa poche. Et avec Monsieur Roy ce qui est bien, c’est qu’on a le droit d’entrer dans les coulisses de l’aéroport. Là ou personne ne peut aller.
Nous voilà sur le tarmac de l’aéroport. Le parking des avions, en quelque sorte. A quelque mètres de nous, la piste. Une seule à Genève, 3900 mètres de long, 50 de large.
Un peu plus loin, l’un des tous gros avions de la famille Airbus. L’ A 330 de la compagnie Swiss. Il vient d’arriver de New York après 8 longues heures de voyage. Et il repartira dans 3 heures.
INTERVIEW contrôles techniques dans le cockpit
Vérification, sûreté, sécurité. Ici, impossible d’y échapper. Ce sont les maîtres mots. Surtout depuis ce fameux 11 septembre 2001, qui a tout changé. Dans les aéroports peut-être plus qu’ailleurs.
INTERVIEW Philippe Roy, attaché de presse de l’aéroport de Genève
Ah, l’aviation… que de crises, que de soucis, que d’ennuis ces dernières années. Il y a eu le 11 septembre, qui a terrorisé les gens, qui ne prenaient plus l’avion. Du coup, les compagnies aériennes et les aéroports n’avaient plus de passagers. Et donc… plus de sous. Plusieurs compagnies aériennes ont dû mettre la clef sous la porte. Le secteur a conu le crise la plus grave de son histoire.
Lorsque le climat se rétablit un peu… patatra ! Nouvelle catastrophe, et de taille. C’est la guerre qui commence en Irak.
INTERVIEW Philippe Roy, attaché de presse de l’aéroport de Genève
Première catastrophe donc, les passagers qui annulent leurs vols, en période de guerre. Mais la deuxième catastrophe ne tarde pas à survenir...
La pneumonie atypique n’a pas tardé à déborder de Chine. Aujourd’hui, on compte des malades sur tous les continents. Y compris en Europe. Comment ? Réfléchissez… par les avions, évidemment. Une personne malade embarque à Bangkok et atterrit à Genève, elle emmène avec elle le virus, qui pourra ensuite se répandre autour d’elle. C’est ce que l’on appelle une épidémie.
Pour éviter une épidémie, il faut l’arrêter à sa source… ou presque. Dans les aéroports. Dès l’entrée en Suisse, à la douane, des affiches attirent l’attention des passagers. Si ils sont fiévreux, qu’ils toussent et qu’ils ont de la peine à respirer, ils doivent immédiatement contacter leur médecin.
Ça, c’est la première mesure prise à l’aéroport de Genève. Mais lorsque un avion arrive d’Asie, là où s’est déclarée la maladie, la procédure est un peu plus longue.
INTERVIEW Philippe Roy, attaché de presse de l’aéroport de Genève
Monsieur Roy se porte bien, c'est plutôt bon signe pour nous.
En fait, à Genève, il n'y a qu'un seul vol vraiment à risque. Le Genève-Bangkok, 3 fois par semaine.
Hier, dimanche, 9h10, l'avion s'approche de la piste. Un Boeing 747, ni plus ni moins que le plus gros avion de transport de passagers du monde. Attention, ça décoiffe...
Pas de cas suspect aujourd'hui. Tous les passagers ont pu sortir tranquillement de l'appareil. Mais à Genève, ce vol continuera a être surveillé, tant que la menace d'épidémie planera sur l'aéroport.
Sur le web :
www.gva.ch
Aéroport International de Genève.
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